lundi 11 août 2008

PHOTOS DE L'ARRIVEE








SAINS & SAUFS A BON PORT !






Et bien voilà, c'est terminé ! Enfin serait-on tenté de dire après les multiples péripéties qui ont émaillé le parcours de nos quatre valeureux aventuriers de l'Atlantique Nord. Peu de choses leurs auront été épargnées, à commencer par l'humidité permanente qu'ils ont dû supporté pendant ces 23 jours de mer. Aux alentours de 7 h donc, le Pogo 40 Groupe Sefico, mât de fortune encore établi, faisait son approche du chenal des Sables d'Olonne. Bientôt rejoints par la vedette du port et le voilier de promenade Fillao de l'Institut Sports Océan, Philippe Vallée, Eric Caiveau, Gildas Abgrall et Thomas Duhamel ont enfin pu apercevoir leurs proches et enfants. La fin d'un long périple qui avait pris des allures de galère depuis le démâtage, il y a dix jours. Après d'émouvantes retrouvailles au ponton, chacun s'empressait de rejoindre son domicile avant de se préparer à reprendre le travail...aujourd'hui pour certains !

dimanche 10 août 2008

ARRIVEE DEMAIN MATIN AUX ALENTOURS DE 7 H !!!

La dernière ligne droite ! Jusqu'au bout l'équipage de Groupe Sefico aura du lutter avec les éléments. C'est maintenant le courant contraire qui les retarde sur le bord ultime. Prévue aux alentours de 3 h du matin au dernier pointage, l'arrivée a été recalculée aux alentours de 7 h du matin, avec les premières lumières du jour. L'occasion pour ceux qui le veulent, qui le peuvent, de venir saluer le retour de nos quatre valeureux aventuriers de l'Atlantique Nord.

A toute à l'heure !

ARRIVEE DEMAIN DANS LA MATINEE !

Un grand moment d'émotion pour ce mail qui est certainement le dernier de l'édition 2008 de la Transat Québec Saint Malo pour le Groupe SEFICO. En effet, si cette transat est terminée depuis bien longtemps pour le reste de la flotte, c'est demain au petit matin, qu'elle s'achèvera pour nous.
Le sentiment d'avoir eu un peu de tout, de la brume, du soleil, du froid, pas vraiment de chaud, et pas mal d'humidité.
Un grand bravo au vainqueur auquel va toute notre admiration, et toute notre estime à ceux qui ont terminés classés, c'est à dire pas comme nous. Pour une première nous étions venus pour apprendre, on peut dire que ce fut réussi. Merci donc aux organisateurs de ce stage accéléré de course au large. Nous pouvons repartir rassurés pour la suite, avec un cahier de devoirs bien rempli et des questions plein les poches. Dans tous les cas, c'est avec plaisir que nous arrivons mais aussi avec plaisir que nous avons tous les quatre vécu ces 21 jours de difficulté, de joie, de galère et de satisfaction. Pour un coup d'essai donc ce fut réussit avec un équipage complémentaire dans un état d'esprit de confiance et de respect. Un équipage qui ne s'est jamais désuni quelques soient les situations rencontrées. Surement pas les meilleurs régatiers, mais en tous cas l'alchimie a pris et l'aventure fut merveilleuse.
Pour finir un grand merci aussi à tous qui nous ont suivi et qui nous ont témoigné leur soutien. Bref l'histoire fut intense et se termine bien, on va surement en écrire une autre en tenant compte des leçons de celle-ci pour tenter de faire mieux.
46° 40' N ; 04° 10' O

samedi 9 août 2008

GROUPE SEFICO A 218 MILLES DES SABLES



Progressant depuis deux jours à faible vitesse, Philippe, Eric, Gildas et Thomas étaient encore à un peu plus de 200 milles de Port Olona ce soir aux alentours de 18 h. Selon Xavier Poirot, auteur de cette carte, ils pourraient arriver lundi, dans l'après-midi.

DEVOIRS D'ECOLE

"Cela fait deux nuits que nous barrons sous un ciel étoilé magnifique. Cela nous donne le sentiment d'assister à un spectacle grandeur nature qui rend les quarts presque trop courts. Barrer avec toutes ces étoiles, c'est un peu ce qu'on avait espéré pendant la transat, dire qu'il a fallu attendre tout ce temps pour en profiter ça nous ferait presque regretter d'arriver.
Non c'est pour rire!!!
Depuis les baleines, les distractions ne manquent pas, nous traversons depuis cette nuit le rail. Cela nous donne l'opportunité de jouer à l'arbitre pour les courses de cargos tellement la population de ces bestioles en fer est dense. Leur capacité à débouler à parfois plus de 20 nœuds est impressionnante et donne l'illusion d'un tirage de bourre permanent entre les armateurs pour savoir le quel arrivera le premier au port.
D'autre part la mise en route du moteur a suscité un questionnement supplémentaire sur notre réelle autonomie. Donc nous avons pris des repères sur le réservoir, chronométré la durée de l’utilisation de l’engin et établi manuellement la consommation de celui-ci. Le verdict est tombé ce matin au moment même ou le cargo blanc doublait le cargo gris; nous consommons bien 2 litres à l’heure pour une vitesse de 4 nœuds.
Fort de cette confirmation, nous savons donc que nous avons 160 milles nautiques d’autonomie. Depuis 5 H00 ce matin, nous avons un vent de sud ouest de 15 nœuds qui nous propulse vers Port Olona à la vitesse de 5 nœuds. Sachant que nous sommes à 218 milles de l’objectif, le problème pour la classe de CM2 est de donner le nombre d’heure de navigation à la voile nécessaire avant de remettre le moteur pour atterrir en toute autonomie.
A vos calculettes les enfants.
Question subsidiaires quelles sont les dates et heures d’arrivées probables de Groupe SEFICO aux Sables d’Olonne ?
On ne tiendra pas compte de l’âge du capitaine, ni de la longueur de barbe totale de l’équipage. Suite des énigmes mathématiques demain, celle d’aujourd’hui était dédiée à Quentin".

vendredi 8 août 2008

LE VENT TOMBE...



Merci à Xavier Poirot pour la carte de positionnement du bateau Groupe Sefico.

Le vent tombe inexorablement, indéfiniment, comme si la mer voulait nous retenir encore après maintenant une semaine de cette fortune de mer. A 292 milles de Port Olona nous rencontrons également des problèmes d'énergie liés à la chute de la tension résiduelle dans les batteries qui ne délivrent plus que 11,3 volt.
C'est donc contraints et forcés que nous avons mis en route le moteur pour avancer à 3,5 nœuds vers les Sables d'Olonne.
L'espoir d'une arrivée dans le week-end s'est définitivement évanouie, et il n'est plus question pour nous d'en prévoir la moindre date.
Heureusement sur cette route semée d'embuches nous rencontrons des distractions intéressantes. En effet ce matin nous avons vu des baleines dont une à 1 mille du bateau qui s'éclatait à grand coup de gerbes d'eau. Trois bateaux de pêche espagnol nous ont également croisé, le premier à environ 10 nœuds, les deux autres a plus de 15 nœuds...c'est à croire qu'au nord ouest il y a une concentration et que le dernier arrivé paye l'apéro.
Nos tentatives de pêche n'ont pas de succès malgré des efforts répétés. A la manière des enfants dans une voiture pour un long trajet, nous avons
ous aussi envie de demander "quand est-ce qu'on arrive, c'est encore
loin? ........." La différence étant que nous connaissons notre position:
assis, debouts et couchés aussi par 46°48N et 8°46 O.